oct 14 2012

AU CŒUR DE L’ENFER DES MINES DE POTOSI…

C’est après trois petites heures de bus que nous atterrissons dans la ville de Potosi.

Si nous avons choisi de venir ici c’est bien-entendu pour aller faire la fameuse visite des mines… Non ce n’est pas une visite sans risque mais bien un incontournable de Bolivie puis une expérience qui vous marque pour la vie !

Départ 08h45 du matin, nous partons nous équiper. Nous sommes déjà mis dans l’ambiance avec tout notre équipement de minier : casque, lampe frontale sur le casque (et oui, n’oublions pas qu’il n’y a pas d’électricité dans la mine !), veste, pantalon et bottes (bien vérifier qu’elles ne sont pas trouées !!! Je vous dis ça par expérience… puisque j’ai terminé les pieds trempés !…).

On est prêts, nous partons donc pour les mines avec un passage par le marché et les boutiques réservés aux miniers. Certains pensent qu’il s’agit d’un attrape touristes et que l’on peut acheter pour le fun de la dynamite, des détonateurs, des feuilles de coca, cigarettes, eau et autres… Mais en fait il s’agit de véritables ressources pour les miniers eux-mêmes puisque tous ces « petits plus » que l’on peut leur offrir dans la mine sont une véritable aubaine pour eux ! En effet, cela leur permet de tenir des journées entières à creuser dans la mine puisqu’ils y rentrent à 08h le matin et n’en ressortent qu’en fin d’après-midi.

Pour nous ce sera donc deux bouteilles d’eau et de la dynamite.

A partir de là commence notre périple dans la mine… !

On y restera près de deux heures. Nous avons eu chaud, très chaud, puis froid. Il a fallu patauger dans l’eau, ramper pour atteindre le niveau inférieur, descendre par des endroits glissants, peu rassurants, étroits, marcher le dos courbé sur plusieurs centaines de mètres, supporter les écarts de températures incessants puis surtout nous adapter aux odeurs tenaces de silice, souffre et autres minerais qui vous prennent à la gorge et vous collent à la peau pendant plusieurs jours.

Nous ne saurons dire si c’est de la chance ou non ? Pour nous oui parce que l’aventure dans la mine n’est pas sans danger et n’est pas des plus rassurantes mais d’autres diraient que non parce que nous n’avons pas goûtés aux joies des explosions de dynamite à quelques mètres de nous seulement…, mais nous y sommes allés un dimanche et surtout à la veille d’un bloquéo de la ville par les miniers et du coup l’activité était quasi nulle ce qui fait que nous n’avons croisé qu’un seul minier.

Nous avons croisé un couple de français quelques jours plus tard et eux ils ont carrément eu droit à un éboulement de la mine à quelques mètres d’eux ! Gros coup de flippe qui fait bien prendre conscience des dangers que cela peut représenter…

Voilà, pour nous l’aventure s’est achevée ici.

On y a passé que deux heures et ça nous a suffisamment marqué pour comprendre quelle vie épouvantable vivent les miniers en travaillant quelques fois des journées entières et 7 jours sur 7. On comprend aussi pourquoi leur espérance de vie de 45 ans est aussi courte ! D’autant plus que les plus jeunes commencent à 15 ans seulement…

Il n’y a pas de doute, c’est un véritable enfer qu’ils vivent au jour le jour.

On se souviendra encore longtemps de cette expérience d’autant plus que plusieurs jours et douches plus tard, l’odeur de minerais nous collait encore à la peau.

 C’est en sortant de la mine que nous apprenons que la ville de Potosi risque d’être bloquée pendant trois jours. Nous avions prévu de passer une journée tranquille à découvrir la ville mais ne souhaitant pas rester bloquer plusieurs jours durant ici, nous décidons d’écourter notre séjour et de partir le soir même pour Tupiza, le bloquéo étant annoncé à partir de minuit le soir.

On part à l’arrache pour le terminal de bus et heureusement nous trouvons de la place pour un départ à 19h30 le soir. Ouf !!

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INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES :

Trajet de bus Sucre – Potosi : 34 Bols par personne pour trois heures de trajet.

Prix de la course en taxi : 8 Bols pour deux.

Prix Hôtel Koala Den Potosi : 150 Bols pour deux une chambre matrimoniale avec chauffage (qui fonctionne nuit et jour) sdb privée et petit déjeuner inclus. Wifi compris et disponible. Endroit très correct mais dommage que le gérant ne soit pas du tout commerçant. Nous sommes partis précipitamment à cause du risque de bloquéo de la ville et l’heure de check-out étant dépassée nous avons du payer la totalité de la chambre pour une nuit de plus (alors que nous sommes partis à 16h au lieu de 12h). Aucun geste commercial n’a été accepté ! Il aurait probablement préféré nous voir rester et payer trois nuits supplémentaires en restant bloqués chez lui… !

oct 14 2012

SUCRE…

C’est après 40 mn de vol entre Rurrenabaque, 07h d’attente au terminal de bus de La Paz suivi de 13h de bus que nous sommes enfin arrivés…!

Alors Sucre, c’est la plus belle ville de Bolivie et le cœur symbolique de la nation. Elle est classée au patrimoine de l’Unesco depuis 1991 et on sait maintenant pourquoi.
En effet, c’est une très jolie ville qui de part son nom fait déjà rêver…

Du coup nous avons pris beaucoup de plaisir à déambuler simplement au gré de nos envies dans les charmantes petites rues de cette jolie ville.
Le style colonial est clairement inscrit, les bâtiments sont beaux et blancs et il fait bon se promener sans but précis.

Il y a une foule de musées à voir mais nous nous sommes contentés de deux seulement. Ce sera donc le musée du textile et de l’art indigène (un très beau musée où sont exposées de très belles pièces) puis le musée du dinosaure « El Parque Cretacico ».

Il s’agit d’un parc où l’on peut voir des reproductions grandeur nature des dinosaures les plus connus, des fossiles, des explications et où l’on peut contempler au loin les empreintes des reptiles gigantesques, conservées sur une falaise au beau milieu de terrains appartenant à Fancesa, le plus grand producteur bolivien de ciment. Il s’agit d’une paroi remplie d’empreintes de dinosaures la plus ancienne mais aussi la plus grande au monde !

En dehors de cela, nous avons juste profité du temps présent. En traînant dans le sublime et très coloré marché de la ville. C’est un réel plaisir de s’y balader, les étals de fruits et légumes étant tous plus beaux les uns que les autres ! C’est un vrai bonheur d’autant que lorsque l’on souhaite y faire quelques achats, les mamitas vous font goûter tous les fruits que vous voulez avant de choisir. C’est trop génial !

Nous avons eu beaucoup de chance car le temps était particulièrement beau et clément ce qui nous a permis de sortir à nouveau short et tee-shirt.

Bon voilà, notre petite pause à Sucre s’achève ici, nous partons maintenant pour la ville de Potosí célèbre pour ses mines…

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INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES :                            

Transfert aéroport – terminal de bus : 60 Bols la course.

Bus La Paz – Sucre : 100 Bols par personne pour environ 14h de bus.

Course taxi terminal de bus – centre-ville : 8 Bols pour deux.

Logement La Dolce Vita : hôtel franco suisse très agréable. 150 Bols la nuit pour deux, en chambre matrimoniale avec sdb privée. Endroit que l’on ne peut que chaudement recommander ! L’une de nos meilleures adresses rapport qualité-prix depuis le début de notre voyage ! Terrasse ensoleillée toute la journée et cuisine à disposition. On s’y sent comme à la maison et en plus à 2 mn à pieds du marché et à 5 mn du centre-ville.

Restaurant La Taverne : restaurant de l’alliance française où l’on mage très bien. Une assiette fromage charcutaille pour 45 Bols à deux. Très bonne expérience !!

oct 01 2012

BIENVENUE A RURRENABAQUE…

Alors pourquoi Rurrenabaque nous direz-vous ?
Et bien parce que nous voulions découvrir la selva et la pampa bolivienne.

Ok jusqu’ici tout va bien…

Mais pourquoi trois semaines vous direz-nous ?
Et bien parce qu’il faisait beau et chaud (même un peu trop… Entre 35 et 40 degrés…!) mais surtout parce que nous avons fait une super rencontre amicale avec Sophie et Thomas !!

Alors, pour les présenter un peu :

Thomas c’est un aventurier qui vit maintenant à Rurrenabaque depuis 6 ans. Suite à de l’humanitaire il a fini par s’installer puis il a acheté un terrain et fait construire deux jolies cabanes en bois. Il a fait un peu d’hôtellerie avec balade à cheval… Puis il a fait un peu de tout avant de travailler pour l’agence Lipiko Tour.
C’est lui-même qui a mis en place ce fameux « Rendez-vous en terre inconnue » dans la pampa !

Quant à Sophie, c’est une normande de 32 ans, partie en tour du monde avec son frère l’année dernière en 2011, qui en passant par Rurrenabaque a fait la rencontre de son bel et grand aventurier Thomas. Elle a poursuivi son chemin jusqu’au Salar d’Uyuni et Sud Lipez mais l’appel de l’amour étant bien plus grand que tout le reste, elle a fait demi-tour puis vit maintenant depuis un an en Bolivie. Aaaaaahhhhhh l’amour…
Elle n’a donc pas achevé son tour du monde mais elle a rencontré l’homme de sa vie…!

Mais aujourd’hui, d’un commun accord ils ont décidé de rentrer en France pour y trouver une vie sociale digne de ce nom.
Nous leur souhaitons donc une bonne fin d’aventure bolivienne et un bon retour chez eux !!…

Mais revenons à nos moutons… Grâce a cette belle rencontre amicale qui marquera une fois de plus notre tour du monde…, nous n’arrivions plus à quitter cette petite ville sans grand intérêt finalement mais à taille humaine et où l’on peut trainer tranquillement et sereinement.

Au bout de trois semaines nous avions pris nos petits repères, on disait bonjour aux gens qu’on reconnaissait dans la rue, le boulanger, le restaurateur, la vendeuse d’artisanat local,…, bref on était un peu comme à la maison… Et encore plus lorsque Sophie et Thomas nous ont ouvert les portes de leurs cabanes avec leurs supers « pouchous » !!

Ah oui, je ne vous ai pas présenté les pouchous.

Alors il s’agit de Mia, Matuni et Picchu. Une chienne, un chien et un chat qui cohabitent en parfaite harmonie et tous plus adorables les uns que les autres ! Un vrai bonheur pour nous de cohabiter avec ces animaux alors que nous sommes un peu en manque de notre super Louloute !!…

Au bout d’une dizaine de jours nous avons pris nos billets d’avion pour reprendre la route puis finalement à deux heures du décollage, à 06h30 du matin, nous sentons trop bien ici et en compagnie de nos amis, nous avons décidé de prolonger notre séjour.

Apéros, barbecues, bonnes bouffes, glandouilles à la piscine et dans les hamacs, lecture, films, franches rigolades, bonne humeur et moments de partage… Un beau programme qui ne pouvait jouer qu’en faveur de prolongations un peu indépendantes de notre volonté à la fin puisque deux de nos vols ont été annulés et nous ont donc permis d’en profiter encore un peu plus et de mettre finalement un terme à notre séjour au bout de trois semaines.

C’est avec un petit pincement au cœur que nous avons quitté Rurrenabaque, Sophie, Thomas et les pouchous… Mais heureusement nous savons que nous nous reverrons très prochainement en France !!

Alors encore une fois un grand merci à vous deux pour votre accueil et votre hospitalité !! Ce fut un réel plaisir de partager tous ces bons moments avec vous et on vous remercie sincèrement pour cette belle pause « amicale » dans notre tour du monde ! Pause qui nous a fait le plus grand bien et qui rend le voyage encore plus intéressant et enrichissant…

Alors profitez bien et bon retour par chez nous ! À très vite !

Bon voilà, toutes les bonnes choses ont une fin… Assez profité, il est maintenant temps de refaire nos sacs et de reprendre la route.

Direction Sucre, la plus belle vie de Bolivie…         

sept 26 2012

« RENDEZ-VOUS EN TERRE INCONNUE… »

Voilà, c’est d’une manière un peu différente des autres que nous avons choisi de partir à la découverte de la pampa bolivienne.

En effet, c’est grâce à notre rencontre avec Sophie et Thomas (de l’agence Lipiko Tour) que nous avons eu la chance incroyable de partir passer quelques jours dans une estancia, partager la vie de véritables « vaqueros » !

L’idée nous avait tout de suite emballés car elle permettait de voir des choses différentes de ce que proposent les autres agences et en plus cela nous donnait l’opportunité de pouvoir monter à cheval à souhait…

Rendez-vous pris, c’est lundi matin que nous rejoignons notre lieu de vie pour quelques jours.

Nous partons donc pour trois jours – deux nuits mais en nous laissant l’opportunité de rester davantage si nous le souhaitons. 24h après notre arrivée, la vie à l’estancia nous enchantant, nous choisissons de rester une nuit et une journée de supplémentaires.

Nous n’allons pas vous décrire au jour le jour et heure par heure tout ce que nous avons vécu car ça serait bien trop long mais nous allons essayer de trouver les mots justes pour vous faire partager ce moment simplement unique et fabuleux…

Pour vous décrire les lieux : c’est une propriété qui représente juste 6 000 hectares. Elle se situe dans un cadre unique, loin de toutes sources de civilisation, sans électricité ni eau courante puisqu’il s’agit d’un puits d’eau ferrugineuse qui approvisionne les lieux et que l’électricité fonctionne par simples batteries rechargées par des panneaux solaires. Pour toutes recharges électriques, il faut en passer par le groupe électrogène.A ceci s’ajoute une bonne douzaine de personnes vivant sur place et quelques milliers d’animaux, tels que chevaux, poules et coqs, cochons, taureaux, vaches et veaux, et autres animaux sauvages tels que oiseaux, paresseux, singes, serpents, araignées, caïmans et j’en passe… De quoi bien occuper son petit monde !

Le décor est maintenant planté, il ne nous reste plus qu’à vivre et nous adapter au rythme de l’estancia.

Pour nous ce sera donc beaucoup de cheval au programme avec en moyenne 6 heures par jour et une participation active à toutes les tâches quotidiennes de l’estancia.

La traite des vaches (qui a lieu tous les deux jours environ) le matin à 06h alors que les  moustiques sont on ne peut plus voraces !

Après un petit déjeuner avec les habitants de l’estancia, départ vers 08h30 pour aller rapatrier les vaches et ramener les troupeaux : une expérience unique que Loulou a particulièrement appréciée !

Une fois les bêtes rapatriées dans un enclos fermé ou dans le coral il a fallu procéder à l’attrapage des veaux au lasso. Une fois attrapés et bien ficelés les hommes ont procédé à leur castration avec un couteau et sans anesthésie bien sur (oui je vous l’accorde c’est carrément barbare !!). Et comme ça ne suffisait pas, il s’en suivait leur marquage au fer rouge sur la joue et au niveau du garrot ainsi que trois pinçons à chaque oreille… Ce ne sont pas nos meilleurs souvenirs, nous amis des bêtes, mais ça fait parti de leur travail quotidien entre les mois de juillet et novembre. Pour nous c’est un peu de la boucherie à ciel ouvert et à laquelle il nous est difficile d’assister mais il faut savoir que de nos jours cela existe toujours…

Nous avons également fait de longues et superbes balades à dos de cheval au travers d’une pampa vierge de toute modification faite par l’homme. Nous ne croisions que les troupeaux de vaches et veaux et autres animaux sauvages. Un pur régal…

Une simple balade dans une pirogue sur un lac complètement vierge, au milieu d’une nature complètement naturelle d’où l’on peut assister au va-et-vient des oiseaux vivant dans un environnement sain…

Partir à la découverte de la végétation et des animaux qui y vivent… se promener à pieds et/ou à cheval et partir à la pêche. Une première pour nous puisque nous avons pêché des « piranhas » et contrairement à ce que l’on peut penser et surtout ce que l’on peut voir à la télévision, ils n’attaquent l’homme que lorsqu’ils ont une petite entaille.

Nous avons aussi eu la chance de pouvoir en manger lors de l’un de nos repas et même s’il n’y a pas grand-chose à manger, c’est un poisson à la chair d’une extrême finesse gustativement parlant. Un vrai régal à déguster !…

Le soir nous pouvions également aller ramasser les œufs tous fraichement pondus ! Plus d’une bonne vingtaine d’œufs ramassés chaque jour et que nous avons ensuite pu déguster au petit déjeuner au plat ou à la coque. Des œufs ont ne peut plus frais, au jaune d’œuf orange… Hhhhuuuuummmm quel régal !!

C’est aussi ici que l’expression du « coq dans la bassecour » a pris tout son sens car c’est la première fois que nous voyions des coqs aussi gros !!…

A tout ceci s’ajoute les moments de partages avec les vaqueros, les cuisinières et les enfants présents sur le site.

Et avec Lucio notre guide sur place, un vaquero qui détient une propriété à exploiter, Portugal, et qui s’est aussi plus ou moins reconverti en guide touristique. Il connaît la pampa sur le bout des doigts, il incarne la classe en toute épreuve et il travaille aussi le cuir. Si bien que nous en avons profité pour lui acheter une jolie ceinture en cuir, une machette et porte machette et en échange il nous a offert un joli porte-monnaie en cuir qu’il a fabriqué sous nos yeux.

Sans oublier la tarentule du soir espoir ;) Et oui il ne faut pas oublier qu’il y en a beaucoup en Amazonie ; si bien qu’un soir l’une d’entre elle nous a surpris dans les toilettes ! Un moment épique qui vous coupe toute envie à l’instant T et qui fait que vous ne rentrez plus jamais de la même façon dans les toilettes !…

Bref, des moments simples mais qui resteront indélébiles…

C’est aujourd’hui, avec un peu de recul, encore difficile de décrire ce que nous avons vécu, partagé et surtout ressenti. Les mots nous manquent et c’est avec beaucoup d’émotion que nous retraçons ces quatre jours passés dans un lieu unique en son genre.

Le départ aura été une étape un peu douloureuse (surtout pour moi, Anne, puisque je pleurais à chaudes larmes en disant au revoir et en remerciant nos hôtes de quelques jours…). Difficile de se dire que nous ne les reverrons probablement plus jamais !

Dans tous les cas nous les remercions de nous avoir ouvert les portes de leur vie quotidienne et de nous avoir donné la chance de partager tout ça avec eux ! Une expérience hors des sentiers battus qui nous aura beaucoup marqué.

Notre « rendez-vous en terre inconnue » rien qu’à nous, un véritable enchantement de chaque instant et à ce jour la meilleure découverte que nous ayons faite depuis le début de notre périple autour du monde !!

Alors un grand merci à l’estancia Copacabana et à Sophie et Thomas de l’agence Lipiko Tour de nous avoir permis de vivre une telle aventure !! Des souvenirs merveilleux à jamais gravés dans nos mémoires !!…

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INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES :                            

Prix excursion dans l’estancia Copacabana dans la pampa : 500 bols par personne la journée. Mais à savoir que seule l’agence Lipiko Tour propose cette excursion !

sept 21 2012

JANE ET TARZAN DANS LA JUNGLE !

Après La Paz, nous avons pris la direction de Rurrenabaque dans l’Amazonie Bolivienne.

Pas envie se lancer dans un parcours infernal de 18-20h de bus, nous avons choisi de prendre l’avion avec la compagnie Amaszonas. C’est donc à bord d’un tout petit coucou d’une capacité d’un peu moins de 20 personnes et à bord duquel nous ne pouvons pas nous mettre debout que nous avons rejoint cette petite ville en 40 mn.

Le vol s’est plutôt bien passé même si nous ne sommes pas particulièrement fan de pouvoir observer et entendre les bruits du poste de pilotage…

Nous sommes arrivés en fin de journée dans un aéroport microscopique et où la chaleur accablante nous est tout de suite tombée dessus. Nous avons eu l’impression d’être au milieu de nulle part, en Afrique, au cœur d’une végétation luxuriante. Un changement de végétation et d’endroit assez radical !…

Sur les conseils du Lonely (et oui, ça nous arrive aussi de nous y fier…), nous avons atterris à l’hôtel El Curichal tout juste réouvert et encore en pleine rénovation mais à l’accueil on ne peut pus charmant, aux chambres et à l’environnement plus que corrects. Petit dîner au restaurant chez Juliano et hop au dodo, demain faut faire le tour des agences pour partir à la découverte de la jungle et de la pampa…

 C’est donc en faisant le tour des agences à Rurrenabaque que nous sommes tombés par le plus grand mais surtout le plus sympa des hasards, sur l’agence Lipiko Tour gérée par deux français, Thomas et Sophie.

Nous cherchions à faire un tour dans la jungle et un dans la pampa, ils ont tout de suite su répondre à notre demande et donc le lendemain, départ pour la jungle 2 jours- 1 nuit.
Rendez-vous pris pour vendredi matin 08h10 pour un petit déjeuner maison offert et départ dans la foulée.

C’est Marco, jeune guide de 31 ans qui sera avec nous pendant ces deux jours.

Nous avons longuement hésité sur la durée du « séjour » mais je l’avoue, n’étant vraiment pas fan de serpents, difficile pour moi d’imaginer croiser l’une de ses bêtes mortelles et encore moins de faire une chasse à l’anaconda !! Et le pire étant d’imaginer que l’une de ses bêtes puisse me surveiller la nuit… Oui, oui ça paraît stupide mais lorsqu’on ne les affectionne pas ça ne fait absolument pas rêver !! Sans parler des araignées, des fourmis rouges, pumas et autres caïmans…!

Et oui dans un terrain aussi hostile qu’est la jungle, il y a toutes ces bébêtes réunies !!

Je voulais donc les voir sans vraiment les voir… Nous avons donc choisi couper la poire en deux : nous allons faire une journée de trek dans la jungle en essayant d’éviter les serpents puis nous dormirons dans la communauté de notre guide et le deuxième jour ce sera immersion dans la communauté le matin puis canopy (tyroliennes) dans la jungle l’après-midi. Un programme plutôt alléchant !

Après un réveil un peu douteux pour Loulou (les pâtes de la veille au soir semblent lui être restées sur l’estomac…) nous partons tout de même à l’agence. Après le petit déjeuner nous partons donc avec Marco pour prendre une sorte de pirogue à moteur qui nous conduit pendant une petite vingtaine de minutes jusqu’à une rive d’où nous marchons une dizaine de minutes pour regagner la communauté de Marco.

De là nous posons nos sacs et affaires pour la nuit, prenons le strict nécessaire puis nous mettons en route vers une cascade.
Nous marchons deux heures et demies en observant la faune et la flore nous entourant. Nous découvrons divers arbres et lianes servant de plantes médicinales. Puis nous finissons par poser le camp pour le déjeuner au pied d’une cascade. Pendant que Marco prépare le feu et fait cuire quelques aliments j’en profite pour aller me tremper dans la cascade, Loulou lui se contentant seulement de me regarder son état de santé ne lui permettant pas de profiter des joies du rafraîchissement de l’eau bien fraîche.

Nous rejoignons donc Marco et finissons de préparer à manger tous ensembles. Nous pressons les oranges à la main pour en faire un jus d’oranges frais, nous pelons les patates, carottes, betteraves et œufs durs.
Marco fait cuire de la viande en conserve (une première pour nous !) puis y’a plus qu’à !

Un repas simple mais efficace puisqu’il nous cale bien pour la journée !!…

De la vers 14h30 nous repartons vers la communauté en passant par un nouveau chemin, dans la forêt primaire où nous observons de nouvelles plantes. Nous sommes crevés, la chaleur et l’humidité ayant eu raison de nous ! Nous nous rendons compte que nous avons perdu l’habitude de la chaleur et celle-ci nous a très vite accablés !!…

Nous rentrons donc chez Marco épuisés. Il nous montre alors comment il est possible de faire des bagues en bois avec le noyau de l’un des fruits de la selva. Après plusieurs coups de scie, quelques nombreux ponçages, le résultat est assez remarquable. Merci Marco de nous avoir confectionné de nouveaux bijoux aux couleurs locales !!

De là nous nous installons dans une cabane qui sera notre toit pour la nuit puis prenons une petite douche avant de passer à table.

Pour nous, ce soir ce sera poisson cuit au feu de bois dans une feuille de palmier accompagné de tomates, concombres, frites maisons, riz et bananes plantains fris. Rien que ça !!…

Nous avons perdu l’habitude de manger trois fois par jour et dans de grande proportion (si, si, on vous jure !!) ce qui fait que nous avons eu du mal à faire honneur aux plats servis sur la table même si nous nous sommes régalés.

Sur ce, il est 19h30, nous avons une petite pause d’une heure avant de partir en expédition de nuit afin d’aller observer les caïmans.

Nous partons à moitié sûrs de nous et d’autant plus du fait que le guide marche en hésitant à chaque bruit suspect, qu’il nous ait dit que les marches de nuit c’est tout de même dangereux surtout avec les serpents… On avance à pas de velours sans vraiment savoir ce que nous allons découvrir d’effrayant ou pas (!!). Va-t-il y avoir une vilaine bête qui va nous surir sous le nez de nulle part ?? Va-t-on se faire dévorer ;) ?? N’y a-t-il pas de risque à se balader la nuit ?? Bref toutes ces interrogations qui rendent la balade assez peu enthousiasmante, enfin tout du moins pour nous…Bon nous finirons tout de même par un petit tour dans la lagune où nous observerons les yeux brillants des caïmans.
Mouai mouai, bon ce qui est certain c’est que la vie dans la jungle ça n’est pas fait pour les Loulous ! ;)

Nous finissons tout de même par nous coucher, bercés par les bruits environnants et par une grosse araignée qui veillait sur nous. Huuuummmmm… Nous avons bien tenté de nous en séparer (oui on sait c’est moche, n’est-ce pas Sophie ?!!) mais nous n’avons pas vraiment réussi donc on a prié pour qu’elle reste loiiiiiin de nous…

Lendemain matin après un petit déjeuner, nous partons nous balader dans la communauté et découvrir un futur lodge en construction. C’est une ONG qui a donné des fonds et ce sont les habitants des communautés environnantes qui construisent tout ça. Un ensemble qui devrait être plutôt sympa !

Nous revenons ensuite chez Marco où nous prendrons le déjeuner avant de partir faire notre « canopy » au dessus de la jungle.

Nous marchons un long moment, attendons notre guide puis marchons de nouveau une petite heure jusqu’à l’endroit d’où nous devons nous élancer.

Lorsque nous constatons la hauteur des premières plateformes, nous ne sommes qu’à moitié rassurés…

Nous nous équipons, on nous donne toutes les informations concernant le déroulement et la sécurité et puis c’est parti mon kiki !!

Sur les deux premières plateformes nous étions un peu sur la réserve et peu sûrs de nous puis finalement, nous avons pris notre pied !! C’était juste ENORME !…

Neuf plateformes, 1200 m de tyroliennes, la plus longue étant de plus de 200 m, à toute allure au dessus de la jungle… Un moment magique avec une vue et des sensations incroyables !!…

Après ce super moment, il est temps de rentrer. La selva c’est pour nous terminé.

Demain journée OFF au bord de la piscine du Mirador avant de partir trois ou quatre jours dans une estancia dans la pampa. Hhhhhuuuuuummmmmmm…

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INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES :

Prix avions La Paz – Rurrenabaque avec Amaszonas : 575 bols par personne.

Prix taxi centre-ville aéroport : 60 bols la course.

Prix taxes aéroports La Paz : 15 bols par personne.

Prix logement à El Curichal à Rurrenabaque : 90 bols la nuit pour deux avec salle de bain privée. Hôtel que nous ne recommandons chaudement car il vient tout juste d’être refait entièrement et les propriétaires sont extrêmement gentils et serviables.

Prix d’une journée dans la selva avec un guide avec l’agence Lipiko Tour : 500 bols la journée.

Prix d’une demie journée canopy : 250 bols. Prix moins cher si départ directement depuis la jungle.

Restaurant : Juliano, restaurant franco italien tenu par un tunisien. Plats très copieux et délicieux. Prix moyen d’un plat, entre 40 et 50 bolivianos.

 Prix de la course en mototaxi en ville : 3 bols par personne.

 Prix de la course en mototaxi jusqu’au Mirador : 10 bols par personne.

 Pour faire laver le linge, aller chez Garfield : linge rendu impeccable (et en plus il sent bon la lessive…) et pour seulement 7 bols le kg.

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