C’est après avoir passé trois jours à La Paz que nous avons décidé d’organiser la descente del camino de la muerte.

Les premiers jours à La Paz ont été consacrés à quelques achats (bonnets, écharpes, vestes,…) et à découvrir un peu cette grande capitale construite à flanc de montagne.

L’arrivée en bus est d’ailleurs juste incroyable et saisissante ! Voir toutes ces maisons accrochées à la montagne est étourdissant. Surtout qu’elles sont perchées à 4 000 m d’altitude.

Nous en profitons pour faire la connaissance de Frédéric, cousin éloigné de la famille Barès, qui vit à La Paz depuis huit ans. Nous découvrirons grâce à lui, l’envers du décor d’une pièce de théâtre avec des bouts de mise en scène filmés. Un moment plutôt intéressant.

Puis le lendemain il nous invitera à manger et nous fera découvrir un petit bout de la ville de La Paz.

Merci à toi Fred pour nous avoir consacré un peu de ton temps et de nous avoir permis d’en savoir un peu plus sur la Bolivie !

 Nous nous mettons alors en quête d’une agence pour organiser notre sortie VTT. Nous faisons un peu le tour puis finissons par arrêter notre choix sur l’agence MADNESS. Elle nous propose les meilleurs vélos du marché, nous validons donc pour le lendemain matin.

 Réveil matin 06h, petit déjeuner léger car il est un peu tôt et hop direction l’agence Madness pour prendre la route vers le fameux Camino de la muerte.
Nous arrivons, nous prenons nos équipements (un peu légers à notre gout…) puis nous prenons place à bord d’un mini-van bien pourri et surtout bien rempli. Un plus un peu plus et nous étions chacun dans un van différent…

Après une heure de route, premier arrêt pour une pause petit-déjeuner. Celle-ci était bien comprise dans le programme mais ce que l’on avait omis de nous signaler c’est qu’elle n’est pas offerte… Nous patienterons donc.

Deuxième arrêt à La Cumbre à 4 600 m d’altitude. Petit briefing sécurité en anglais SVP. Le guide ne se préoccupant même pas une seconde de savoir si tout le monde comprend ou non. Le groupe étant en majorité composé d’australiens, il est bien inutile de se poser la question, c’est évident… !

Bref, on monte sur nos engins et c’est parti mon kiki !

La première partie se déroule sur une route goudronnée, ça glisse donc tout seul sauf qu’il y a de la circulation, qu’il fait un temps de chien (brouillard) et qu’il fait un froid de canard.

On s’arrête une trentaine de kilomètres plus bas, on paie le droit d’entrée du parc et on réembarque les vélos sur le toit des minibus, une petite partie de montée ne se faisant pas à dos de vélo.

On en profite pour reprendre des forces avec une pause snack banane chocolat puis vingt minutes plus tard, on remonte sur nos vélos.

La deuxième partie se déroule, elle, sur un chemin caillouteux et très boueux puisque nous sommes sous la pluie et dans le brouillard ; il s’agit ici du fameux « camino de la muerte », chemin large de 3 m qui a provoqué un nombre inconsidérable de morts. Ce tronçon de route n’est aujourd’hui pratiqué que pour les amateurs de sensations fortes, une nouvelle route ayant été construite.

Cette route est parsemée de croix blanches situant les endroits où ont eu lieu les accidentels mortels la plupart dus au fait de manœuvres impossibles précipitant les véhicules dans le ravin. En effet, au vu de la largeur du chemin, de son aspect chaotique, de son manque sérieux de visibilité les véhicules ne pouvaient pas se croiser et lorsqu’ils essayaient de manœuvrer pour tenter de se laisser passer, il y avait régulièrement des accidents mortels. Cette route a été considérée comme la route la plus dangereuse au monde mais depuis 2006 elle n’est plus empruntée que pour les descentes à vélo.

 C’est donc sous la pluie, complètement gelés et dans la purée de poix que nous attaquons la descente. Nous ne sommes qu’à moitié enchantés mais en même temps nous n’avons pas vraiment le choix…

Pour nous la descente se fera tranquillement, seul petit hic au tableau : nos fringues sont mortes ! Nous sommes couverts de boue de la tête aux pieds, les fringues détrempées et les chaussures inondées.

Après pour ce qui est de la peur et bien vue les conditions météorologiques nous ne nous sommes rendus compte de rien donc pour nous ça aura été un peu une descente comme une autre. Il paraît que le paysage est superbe mais malheureusement nous n’aurons pas eu la chance de le contempler !

Arrivés en bas, nous nous sommes empressés de nous changer. Nous attendions avec impatience la douche chaude promise par l’agence mais en fait il s’agissait d’une douche froide…

Déjeuner avec un buffet pas super appétissant puis départ vers 16h30 pour La Paz. C’est parti pour trois heures de route dans un minibus on ne peut plus inconfortable…

Retour vers 19h30, nous récupérons nos tee-shirt et c’est avec hâte que nous filons sous la douche brûlante !!…

Allez, on est crevés, la journée nous a « rincée », c’est vraiment le cas de le dire ;) Maintenant au dodo, demain on prépare notre départ pour Rurrenabaque.

A nous l’Amazonie bolivienne !!

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INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES :

Prix logement à l’hôtel Cruz de los Andes à La Paz : 210 soles la chambre double avec petit déjeuner (sous forme de buffet), salle de bain privée avec eau chaude à souhait, wifi et télé. Une adresse que nous recommandons pour la qualité des prestations, la propreté, la gentillesse du personnel et sa situation en plein centre.

Prix d’une journée VTT descente de la route de la mort avec l’agence Madness : 650 bols par personne, deux snacks et le déjeuner compris. Nous ne recommandons pas cette agence car en dehors des vélos de très bonne qualité, l’équipement est quasi inexistant et très vieux. Certains guides ne sont pas sympas, font preuve d’imprudence et sont peu attentifs à l’ensemble des touristes. De plus ils vous vendent du vent !!…

Restaurant Cebichon à La Paz : une excellente adresse de poissons et crustacés ! Compter entre 40 et 50 bols par personne.