A L’ASSAUT DE CES FAMEUX MOAÏS !!!

C’est après un bon petit déjeuner maison que nous prenons la route, en compagnie d’un couple suisses partis pour 8 semaines découvrir l’Amérique du Sud, pour découvrir une grosse partie de l’île de Pâques et en apprendre davantage sur l’origine de ces énergumènes si mystiques.
Premier arrêt, le site de Tahai :

Site très photogénique d’où l’on peut observer le coucher de soleil. Site constitué de plusieurs moaïs restaurés.

 Un autre ahu avec le moaï « Paris Match » doté d’yeux et d’une coiffe. On l’appelle ainsi car le magazine est venu le photographier il y a une trentaine d’années et il avait été demandé que l’on reconstitue entièrement un moaï. C’est pourquoi aujourd’hui c’est le seul possédant des yeux.

C’est aussi sur ce site que nous pouvons découvrir les maisons d’époque que l’on appelle « maison bateau » :

La traditions pascuane attribue le renversement des moaïs aux guerres tribales qui ravagèrent l’île à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. Les vainqueurs humiliaient les vaincus en ravageant leurs sanctuaires sociaux et ancestraux.

L’Ahu Vaihu est le site le plus représentatif de cette violence puisque les moaïs gigantesques ont tous été renversés et gisent face contre terre, leur pukao (chapeau ou coiffe) éparpillés autour d’eux…

Le site de Te Pito Kura : il s’agit du plus grand moaï érigé d’une dizaine de mètre. Il git face contre sol et son nom provient d’une pierre parfaitement lisse et ronde située à une quarantaine de mètres, Te Pito O Te Henua qui signifie  « nombril de la Terre ». Cette pierre possèderait des pouvoirs magnétiques (que nous n’avons pas essayé…)

La plage d’Anakena, qui n’est pas son véritable nom…, mais étant donné que ça sonnait bien, c’est resté ainsi. Il s’agit d’une jolie plage de sable blanc sur laquelle figure l’Ahu Nau Nau et l’Ahu Ature Huki.

Nous ne vous montrerons pas l »Ahu Atu Huki puisque celui-ci était en travaux de restaurations lors de notre passage…

Quant à l’Ahu Nau Nau,  il s’agit d’un site de sept statues, restauré en 1979. Ces sept statues sont dressées dos à la mer et quatre d’entre elles portent un pukao.

Pour nous, l’une des plus belle plateforme que nous ayons vue !!

Après vient le Rano Raraku, carrière des moaïs qui donne des frissons ! C’est le lieu où étaient taillés dans la pierre l’ensemble des moaïs de l’île. Un endroit assez passionnant où nous sommes littéralement entourés de moaïs (plus de 325 recensés…) tous plus ou moins prêts à être érigés. Certains ne se trouvent qu’au stade d’ébauche alors que certains se trouvent dans leur trou droit comme des i, prêts à rejoindre l’emplacement qui leur était prédestiné… Ils sont tous sculptés à des stades différents et il semblerait que le temps ait ici suspendu son envol…

C’est aussi ici que nous découvrons le plus grand moaï jamais recensé, il fait 21m de haut mais n’a jamais été terminé.

De là, nous rejoignons le cratère du volcan où un lac s’est formé. Tout autour on peut apercevoir des moaïs à la verticale, couchés, non terminés, alors disséminés à flanc de cratère. Malheureusement nous n’avons pu les approcher, le site étant réservé à une archéologue anglaise s’étant quelque peu approprié les lieux…

Avec une particularité sur ce site : le moaï Tukuturi qui représente un homme (ou bien une femme !!) agenouillé. Il s’agit du seul et unique moaï où l’on peut voir le bas du corps. Sa tête ronde représente les moaïs de première génération.

Vient ensuite le fameux Ahu de Tongariki, où quinze moaïs restaurés par des japonais en 1992 trônent majestueusement. Il s’agit du plus grand ahu jamais érigé.

En 1960, un tsunami a balayé le site sur son passage, dispersant les statues et leur coiffe jusqu’à une centaine de mètres à l’intérieur des terres.

Ils sont tous recouverts de résine afin de prolonger leur conservation.

Et voilà, c’est ici que c’est achevée cette superbe journée de découverte avec Steve ! Un véritable régal pour nos yeux et c’est ici que notre passion pour l’île est née… Merci Steve !!