C’est donc après une heure de vol au départ de Bangkok que nous sommes arrivés au Myanmar (anciennement appelé Birmanie).
Nous passons la douane, récupérons nos bagages et voilà, c’est parti !
Nous nous dirigeons vers la sortie et là nous négocions (enfin pas vraiment…) un taxi, pour 8$ le transport jusqu’au centre-ville situé à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport.
Le changement opère instantanément puisque nous nous retrouvons au milieu de voitures toutes plus vieilles les unes que les autres, c’est-à-dire qu’elles ont au moins 30 ans et plus de 600 000 km au compteur ! Bon soit…
Mais là nous commençons à traverser Yangon et là ce sont des immeubles complètement délabrés et insalubres qui défilent sous nos yeux jusqu’à ce que le taxi nous dépose en plein centre. Bon, nous rentrons direct dans le vif du sujet et maintenant il va nous falloir trouver une guesthouse pour la nuit !…
Bien-entendu nous essuyons une série de « full » pour les trois premiers hôtels que nous tenterons… Sur les conseils d’un birman parlant français nous partons donc dans une rue située à 500-600 mètres de là puis nous rentrons dans le White House Hotel. Ils ont de la place : cool !!
Le prix annoncé est de 18$ la chambre avec le petit déjeuner. Nous toussons un peu car nous n’avons jamais payé aussi cher depuis le début de notre voyage mais bon nous craignons de ne pas avoir vraiment le choix…
Nous voilà donc en train d’arpenter six étages pour découvrir ce que sera notre chambre pour la nuit : en résumé une cellule de prison sans fenêtre !
C’est donc extrêmement basique : 2 lits côte à côte histoire que cela ressemble à un lit double, tous deux sont collés à 3 murs, y’en reste plus qu’un seul de libre où nous pourrons à peu près appuyer nos sacs contre mais à partir de là nous ne pourrons plus bouger ! C’est sale, c’est glauquissime et ne parlons pas de la salle de bain qui fait également toilette…
Nous vous laissons juger par vous-même en images :
Pour une entrée en matière, c’en est donc une !!
Nous sortons nous acheter quelque chose à boire et ce que nous découvrons aux alentours ne nous emballent pas davantage !! Limite : « eeeuuuhhh c’est quand qu’on en repart ?? ».